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 [FLASH BACK] Lorsque nous sommes seul face au monde

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[FLASH BACK] Lorsque nous sommes seul face au monde Vide
MessageSujet: [FLASH BACK] Lorsque nous sommes seul face au monde   [FLASH BACK] Lorsque nous sommes seul face au monde Icon_minitimeVen 18 Oct - 0:45


Mon passé reste secret : Chapitre I

••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••••


    Mon passé reste flou. Personne ne le connaît vraiment, étant donné que je n'en ai pour le moment pas parlé à grand monde, ou pour ainsi dire à personne. Mon ancienne identité reste ignorée aux yeux de tous, pour tout le monde je me prénomme seulement Wanko Mushu, Mage de la guilde de Fairy Tail. Mes parents, ma famille, tout cela a disparu au moment où j'ai posé pied dans le hall d'entrée de cette bâtisse, là où se réunissent tous mes amis, tous mes compagnons, avec qui fièrement je me bats, avec ou contre eux, dans un élan de pulsions viriles. Courageusement nous affrontons tour à tour nos peurs et nos ennemis, ensemble, nous nous aidons et ainsi nous avançons sans aucun problème, car en nous nous portons une solidarité sans fin, c'est à mon sens la définition de ce mot magique : l'Infini. Au départ ce que j'en pensais ? Eh bien, ce n'était que des lettres regroupées, définissant une chose non achevée, ou qui ne peut l'être, mais maintenant, aujourd'hui, je me rends compte que depuis le début je faisais fausse route. Master, merci de m'avoir remis sur le droit chemin.

    Un château immense. C'est ainsi que je voyais ma maison, c'est ainsi qu'elle était vraiment. Une baraque de bourgeois, c'est ainsi la vision qu'était celle des autres. Il faut croire que je vivais dans un environnement étonnamment évolué, un père travaillant dans les affaires, possédant une riche fortune, une mère au foyer et un frère où devrais-je dire un parfait inconnu pour moi, adopté à ses huit ans et nous avions en plus de ça le même âge. Pourquoi je n'aimais pas cette personne ? Pourquoi je la voyais mal ? Étant donné que celle-ci faisait tout pour me pourrir la vie, pour m'empêcher de vivre, pour que face à mes parents je sois celui qui faisait tout le temps des bêtises et qui n'était pas ce qu'ils voulaient que je sois : un Gentleman. Qu'est-ce qu'un Gentleman ? C'est un homme, plein de bonnes manières, bourré de valeurs débiles, qui reçoit une éducation spécifique et qui donc, gâche sa vie ainsi. Dio, c'est le nom de mon frère adoptif. Tous deux, nous étions différents, comme le jour et la nuit, lui était fourbe et vicieux, moi j'étais droit, gentil et honnête. Malheureusement, je passais très souvent pour le mauvais petit canard dû à ses plaisanteries malsaines qui visée à me faire porter le chapeau sans cesse.

    Jusqu'à aujourd'hui, je me demande comment ai-je pu tenir sans commettre un meurtre ? Voir plusieurs. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai dû corriger Dio a l'aide de mes poings, aussi faible était-il, pour le prévenir de ne plus m'emmerder, au risque de recevoir des corrections sévères. Malheureusement, les menaces ne marchaient jamais et bien au contraire, il me pourrissait encore plus la vie. Allant même jusqu'à dénoncer mon seul complice dans cette baraque, notre gouvernant, celui qui me réconfortait, celui qui m'apportait du dessert en douce lorsque j'étais puni, celui qui jouait en cachette avec moi et qui me remontait le moral, c'était comme un vrai père pour moi. Résultat, suite aux révélations de ses agissements à mon père par Dio, il fut viré, interdit même de fouler le sol de notre famille, celui de notre territoire. Mon frère adoptif, poussa une énième fois le bouchon encore plus loin, lorsque celui-ci me piqua ma petite amie, du moins, j'étais jeune, huit ans, nous ne sortions pas vraiment ensemble, mais nous étions amoureux. Et sous la crainte et les menaces de Dio, elle ne s'approcha plus jamais de moi, ce dernier allant même jusqu'à enfreindre son intimité avec sa bande de bras cassés, ils la violèrent dans une grange abandonnée, là où ses cris ne pouvaient être entendus, là où son visage apeuré ne pouvait être vu et son piteux état également. Lorsque j'eus vent de cette histoire, je me souviens avoir filé une branlée tellement violente à sa bande, que ce jour-là j'ai failli me faire arrêter.

    Huit ans à peine et cet homme faisait preuve d'une cruauté vraiment atroce. J'avais l'impression qu'il n'avait vu le jour que dans ce but : rependre un chaos total dans la vie des autres. Il faut également dire aussi, que mes parents étaient eux aussi fautifs, ils réussissaient en plus de Dio, à faire preuve d'une cruauté impressionnante envers moi. Tout était prétexte à la punition : un écart de conduite dans l'éducation telle que ne pas tenir son verre avec seulement deux doigts. Au bout d'un certain temps, j'étais habitué et ce, bien avant mes huit ans, aux coups de fouet et aux coups de poing, j'étais capable de bien encaisser les coups. Mais je ne pouvais pardonner à ces gens-là, me demandant même si je n'étais pas moi aussi adopté pour être traité de la sorte ? Je ne voyais que ça. On m'enfermait dans ma chambre à double tour, je fuguais, mais je revenais toujours, épuisé et après mon retour, pas une once d'inquiétude, mais plutôt de la colère d'avoir désobéi à la punition et immédiatement je subissais les coups de mon père. C'est depuis lors, que j'avais décidé de fuir cette maison, me créer une nouvelle vie, alors, durant un an, j'ai étudié secrètement la survie en nature, j'étais fin prêt à mettre les voiles.

    Et est venue alors cette nuit, celle où j'étais décidé à changer de vie, à prendre mon destin en main, devenir celui que je voulais être et pas celui que mes parents voulaient que je sois. J'avais préparé un sac de voyage, prenant le luxe de voler à ma guise quelques objets dans la baraque, des objets de valeurs, de l'argent, des provisions, du linge, des couvertures. Bref, j'avais pris le temps de me préparer avant de partir, dans un anonymat des plus complets. Sans même écrire un mot. J'empruntais alors cette longue route par cette nuit étoilée, menant à une forêt dense et je n'avais même pas une carte. La lune me regardait, elle illuminée ce monde, elle jetait un oeil attentif à mon voyage, car c'est le sourire aux lèvres que je partais, sans me retourner, un sourire de joie, mêlé à une touche de colère inéluctable, dont je ne pouvais me débarrasser.

    La forêt était dense, je ne pouvais m'y retrouver convenablement, en plus d'être épuisée par cette nuit blanche que j'avais passée à réfléchir et à marcher. Mon avancement se faisait lentement et pourtant, je ne savais toujours pas où j'allais. J'ignorais encore à ce moment-là, le fait que j'allais croiser la route qui mène à mon destin, cette route qui me mènera à Fairy Tail, là je trouverai ma place. Et lorsque je l'avais trouvé, au bout d'un an de survie dans un milieu naturel, je ne pouvais que me créer une véritable identité, celle de Wanko Mushu.

    Assis à une table, un breuvage traversait ma gorge, l'ambiance à son habitude était chaleureuse et globale. Je pensais encore et encore à ce qui s'était passé. Mon arrivée venait de se faire, sous une pluie battante, les gouttes tombaient le long de ma poitrine et de mon visage, mes dents tremblaient, j'avais froid et c'est dans l'hospitalité dès plus brave et familiale que accueillit Fairy Tail. Réchauffer par une couverture de laine et une boisson chaude, je racontais qu'une partielle partie de mon histoire, déclinant ma nouvelle identité aux yeux de mes compagnons, pas encore conscient de ce qui m'arrivait. J'avais pris soin de bien choisir mes mots afin de ne pas décrire la vérité sur mon histoire, je racontais seulement le fait que j'ai fui mon foyer, que je n'avais plus de famille et ça s'arrêtait là. Je me souviens, j'étais posté près d'une cheminée, le reflet des flammes dans les yeux, je réfléchissais. J'entendais sans vraiment y prêter attention, le bois brûlant, dont les écorces pétaient à quelques reprises, ma respiration était normale, je n'étais pas tombé malade, mais à bout de forces, je n'avais plus de provisions, je ne pouvais plus me nourrir dans cette forêt et c'est par le désespoir que je m'étais mis à chercher une civilisation, sans penser à en trouver une, mais la chance avait été de mon côté pour cette fois.

    Affamé, la nourriture me faisait bien évidemment une envie folle. Je ne pouvais m'empêcher de river mes yeux vers les assiettes disposées près du Bar. J'attirais l'attention de beaucoup, mais je ne me sentais pas pour autant vue d'un mauvais oeil par ces gens, au contraire, ils avaient l'air de vouloir m'aider, quitte à prendre volontiers ma place. On m'avait servi un plat chaud, une soupe bien chaude, du riz, du pain, je pouvais ravaler ma faim et me remettre d'aplomb. J'inspirais le silence, je ne parlais pas, me contentant seulement de manger bruyamment, témoignant ainsi de la douleur qu'éprouvait jusqu'à maintenant mon estomac à être vide, je ne le faisais pas exprès du tout. Une fois avoir fini de me rassasier, j'avais pris une posture décontractée, j'étais soulagé et c'est sans attendre, que je m'étais incliné envers tous pour leur accueil et ce qu'il m'avait offert. J'étais prêt à repartir dans l'immédiat, reprendre ma route, car ici, je n'étais pas chez moi, du moins c'est ce que je pensais, jusqu'à ce que le Master, lui-même, me demande de rester. Il m'avait lui-même apposé la marque de Fairy Tail sur la poitrine gauche, au niveau du coeur me demandant de rester. Son explication était très claire : je n'avais aucun endroit où aller, je n'avais pas de famille ni d'ami pour m'héberger, du moins jusqu'à maintenant, car à la fin de son discourt, il m'avait fait comprendre que je faisais désormais partie de la famille et que j'étais devenu un mage et donc qu'ici c'était chez moi, que Fairy Tail était ma maison. C'est ainsi que c'était passé mon entrée dans cette grande famille.

    Mais il va sans dire que ce récit est loin d'être terminé. Lorsque j'étais arrivé à Fairy Tail, c'est ce que je pensais, du moins, c'est ce que j'aimais pouvoir penser. Mais malheureusement, c'est impossible. Dio, mon père, ma mère, tout ça devrait tôt ou tard me rattraper tel que le passé nous rattrape. Bien sûr, je ne m'y attendais pas du tout, car tout ça venait d'un choix qui m'était propre, après tant d'années à vouloir les oublier, j'avais faits un choix qui me mènerait une fois de plus sur leur foutu chemin, mais cette fois-ci, tout n'allait pas se passer comme prévu. Tout n'était pas rose. Tout ça n'était pas assez beau pour que tout s'arrête comme je l'espérais et que j'oublie tout, je souhaitais pouvoir noyer mes souvenirs à jamais, les jeter dans une poubelle, sans jamais pouvoir les revoir tellement ils m'étaient écœurants. Mais, les rêves ne sont pas toujours réalité, c'est ce que me disait le Master, celui qui aujourd'hui, est comme un père pour nous tous, à Fairy Tail, celui que nous respectons et qui nous protègent. Je m'inspire de ses paroles pour trouver ma voie en attendant que mon destin se réalise. C'est ce que je pensais... et il n'allait pas tarder à se réaliser.

    Je me pensais enfin à l'abri, débarrassée de toute cette mascarade. Cinq années s'étaient écroulées. Et c'est de nouveau par un jour de pluie qu'une menace envers moi était une fois de plus en route. Ce jour-là, j'étais dans Hall du QG, comme à mon habitude, je me battais avec quelques membres de Fairy Tail, pour une histoire de Saucisson aux noisettes, il semblerait que quelqu'un ait épuisé le stock de la journée, ce qui m'avait grandement déplu, car j'avais une envie folle de ce saucisson-là. Je n'avais donc pas perdu de temps pour retrouver le coupable, mais malheureusement, j'y étais allé trop fort, une chaise balancée par-ci, un tabouret par là et forcément il y eut quelques victimes de balles perdues. Une fois de plus c'était le calvaire, alors que plus loin, dans les collines, à son sommet, on pouvait y discerner une silhouette menaçante, qui pointait du regard, le QG de la guilde, situé à plusieurs centaines de mètres de distance en contrebas. Je ne le savais pas encore, mais son visage m'était familier, les cheveux en pic, ses cheveux en pic, formant une crinière d'une teinture blonde, un air menaçant dans les yeux, oui je le connaissais. Sa capuche dissimulait la moitié de son visage, mais elle ne laissait apparaître qu'une seule chose : un sourire, qui avait largement le pouvoir, de donner froid dans le dos.

    La pluie tombait sans arrêt sur sa cape, il était sans aucun doute mal intentionné, on pouvait ressentir une aura inquiétante, on pouvait le décrire comme étant un Diable sans aucune commune mesure. Son visage était sec, ses yeux rouges, il inspirait la peur. Derrière lui, deux cadavres, qui selon les traces, furent traînés jusqu'ici : un homme et une femme. Les blessures indiquaient alors ce qu'il était : un Mage, sans doute un mage de matérialisation au vu des diverses hémorragies internes et externes. L'individu se retourna, commençant alors à enterrer les cadavres, il leur créa une tombe, mais pourquoi ? Seul lui avait la réponse... et une fois qu'il avait fini sa tâche, il ne pouvait pas s'empêcher de sourire une nouvelle fois de façon narquoise. Une seconde fois, il dirigea son regard vers Fairy Tail et d'un soupire inspiré par l'impatience, il prit alors le sentier menant en bas de la colline : vers la ville de Magnolia. Il marchait d'une façon assez spéciale, balançant son corps de gauche à droite, ainsi que sa tête, comme-s'il récitait en rythme une mélodie, mais pour lui c'était sans doute, sa démarche glaciale et c'est ce qui indiquait sa personnalité : l'homme froid et fourbe qu'il était.

    Pendant ce temps-là, j'étais avec mes compagnons, me réconciliant finalement avec mes amis de bagarre. Je ne me doutais pas une seule seconde, de qui j'allais rencontrer. J'avais Quinze Ans, j'étais encore jeune et pourtant fougueux, courageux et rusé comme un renard, lorsqu'il s'agit de faire des coups foireux, j'étais également le roi de la triche, celui qui arrivait à se sortir d'une situation en trichant comme un pro. J'étais devenu un Mage, du moins un apprenti, j'étais faible et j'avais beaucoup à apprendre, tout comme aujourd'hui, mon apprentissage n'est toujours pas terminé. J'avais choisi une magie bien spéciale, bien définie : Tentaï No Mahô, la Magie Astrale. Les étoiles, tout ce qui se réfère au corps astronomique, pourquoi ? Eh bien, disons que durant la période d'un an, où je n'ai connu que la solitude, pendant que je me battais pour survivre contre mère nature, les étoiles étaient mes amis, c'est celle qui me berçaient lorsque je m'endormais, ce sont elles que je regardais pour réfléchir et trouver conseil, ce sont elles qui chaque soirs veillaient sur moi. C'est ainsi que mon choix fut fait. Et je ne le regrettais pas. D'ailleurs sans cette magie, je n'aurai jamais pu affronter le destin qui m'attendait du haut de cette colline, le sourire malveillant.



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[FLASH BACK] Lorsque nous sommes seul face au monde Vide
MessageSujet: Re: [FLASH BACK] Lorsque nous sommes seul face au monde   [FLASH BACK] Lorsque nous sommes seul face au monde Icon_minitimeLun 21 Oct - 4:20


[FLASH BACK] Lorsque nous sommes seul face au monde 1382326059-crows2
Mon passé reste secret : Chapitre II

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    Un jour, un grand sage avait conté une histoire à ses semblables, ses apprentis et même aux personnes présentes dans le monastère qu'il ne connaissait pas. Le récit était à titre moral, afin de faire réfléchir ses sujets à propos du monde dans lequel nous vivons et comment nous nous y sentons. C'était simple : c'était l'histoire d'un homme, qui vivait dans une maison des plus banales, à ses côtés, sa femme et ses enfants. Tous avaient une vie plaisante et rien à envier à personne, la bonne humeur n'était pas du tout exclue de la maison, au contraire de la mauvaise humeur. C'était une famille tout ce qu'il y avait de plus joyeux et beau à regarder. Qui plus est, le père était plus que respectable et adoré de ses voisins, un homme gentil, fiable et qui aidait son prochain du mieux qu'il pouvait. Mais tout ça, fut effondré en l'espace de quelques nuits tragiques, par la venue d'un homme aux intentions pourries, qui effondra le couple par des moyens forcés et vicieux. Le père, pris dans le désespoir, commis alors un triple suicide forcé, sur ses enfants et sur sa femme, avant de se donner la mort. La morale de tout ça ? Ne pas se reposer sur ses lauriers, car c'est quand on croit être en paix, que l'on tombe de haut.

    Moi, ce que je retiens de ce conte, c'est tout simplement la douleur que les gens peuvent transmettre autour d'eux. Le fait, que nous ne vivons jamais en paix et que malgré que nous évoluons dans un vaste univers, aussi grand soit-il, nous trouvons toujours la malchance, à tomber sur des pourritures sans nom, au sang glacial, qui sans peine, épuise les vies autour d'eux. Je lutte contre ce genre de connard, mais le combat est long vous vous en doutez. D'autant plus, que j'ai eu l'occasion, de pouvoir connaître le même sort. Un homme dénué de bons sens et d'humanité, gâcha mon enfance, mais il n'était pas seul, car j'avais toujours l'impression de vivre au centre d'un complot qui se faisait sans cesse contre moi, une torture morale que je n'ai pu supporter jusqu'à maintenant et qui continue à me prendre la tête. Je ne suis pas capable d'oublier tout ce que j'ai vécu, tant que je n'aurai pas totalement tué celui que je dois faire disparaitre, pour mon propre bien et celui de l'humanité, car un connard de moins sur Terre, c'est toujours ça de moins.

    Je fus également victime de la solitude lors d'un périple que je me devais d'exécuter, pour vivre enfin ma vie et être heureux. C'était bien évidemment, dans une forêt que je ne connaissais pas, elle était très dense et chaque coin de cette forêt semblaient se ressembler. J'ai traversé durant plusieurs mois, des galères dont je peux aujourd'hui me réjouir, le tonnerre, les foudres enflammant les arbres, les nuits pluvieuses où l'averse était forte, si forte que je pouvais entendre le bruit des pleures des écorces. Lorsque je n'avais plus de provisions, je me devais de survivre par mes moyens, manger du poisson, ou même des insectes réputés caloriques dans mon livre de survie, je vivais vraiment en grand prédateur, seul contre la nature, c'était un Man vs Wild épique que je vivais. Mais j'ai également connu des moments formidables. La nuit à la belle étoile, contemplant les milliers de brillantes petites choses dans le ciel, devant un feu de bois alors que ma nourriture chauffait. C'était des moments magiques qui me faisaient réfléchir et même parfois, me vider l'esprit de tous mes problèmes.

    Et c'est peu de temps après cela que j'avais rejoint Fairy Tail. Qu'est-ce ? Une guilde. Là-bas, je m'y sentais vraiment comme chez moi, c'était devenu mon foyer primaire en très peu de temps. Remplis partiellement de Mage, nous étions tous solidaires et complices, vivant dans une ambiance plus que discutable, disons que nous n'étions pas vraiment faits pour être tranquille, non, on était tous destiné à détruire quelques choses. Qu'est-ce que les Mages ? Eh bien pour résumer, je dirai que ce sont des êtres au physique banal, mais possèdent une psychologie totalement différente des personnes normales comme les civils. Les Master, au fil des générations, ne cessaient de répéter que la magie venait du coeur et la façon dont nous l'utilisons défini ce que nous sommes. Je peux donc répondre à cette question en disant que nous, les mages, nous sommes des personnes nous démarquant des autres seulement par notre faculté à utiliser nos pouvoirs au service de la bonne ou mauvaise cause. Il est d'ailleurs possible de faire de la magie pour tout le monde ! Et c'est en utilisant cette magie, que nous travaillons, en effet, nos pouvoirs sont souhaités et demandé au service de beaucoup de personnes, qui nous demandent des services par le biais des quêtes, qui sont en gros, des missions classifiées, cela peut être du simple rangement de bibliothèque, jusqu'à terrasser une bête mythique menaçante. Notre vie est remplie de banalité, mais pourtant on distingue d'un autre côté, une touche de dénouements plus originaux les uns que les autres.

    Et vient alors ce jour. Je me souviens, j'avais seulement Quinze ans. Le soleil se levait à peine, les rayons illuminaient peu à peu, à leur rythme et de leur lumière scintillante, la ville et ses environs. Ne possédant aucun volet, je fus vite gênée par l'un des rayons chauds qui se figeait sur mes paupières fermées, je combattais alors une énergie naturelle, afin de rester le plus longtemps possible dans mon sommeil, en bon paresseux que j'étais, mais bien sûr, c'est toujours d'actualité aujourd'hui encore ! Je poussais de petits gémissements, prouvant que j'étais bien gênée par ces foutus rayons, voulant seulement dormir un maximum, apparemment, la nature n'avait aucune intention de vouloir me laisser en paix, merde avec tout ce que l'on a pu vivre ensemble durant mon année de survie dans la forêt. D'un geste brusque, je relevais mon buste, la tête grimaçante, l'air un peu furieux et à la fois dégoûté. Mes bras s'agitaient dans tous les sens, levant mon majeur seul en l'air vers le soleil.


    • Et merde ! Tu peux pas me laisser tranquille un seul matin toi et tes foutus rayons, laisse moi dormir, Fuzakenjanee Kusoyarô !



    Je laissais alors rapidement tomber mon corps sur le sol, poussant un léger cri de douleur lorsque mon menton percuta le sol -comme d'habitude-. Les yeux encore dans la floue, je rampais tant bien que mal, luttant comme le forcené que je suis pour atteindre la salle de bain, laissant trainer mes bras sur le sol, ne me servant que de mes jambes et mon bassin pour avancer, à la façon ver de terre. Je portais d'ailleurs, encore le mini-filet de bave en coin de bouche, je n'étais vraiment pas du matin, ouaip' c'est sûr, le soleil et le réveil étaient mes deux pires ennemis et chaque jour je devais les affronter dans une rude croisade ! Dont je ne sortais jamais vainqueur en général... ahah. Bref, j'avais atteint ma salle de bain avec un courage des plus fous et dans un élan de fureur et d'ultime espoir je me jetais sans l'aide de mes bras, dans la baignoire me gamellant une fois de plus, tête la première. J'allais sans doute avoir une bosse ou deux, ce qui créera des vannes à mon encontre lorsque je poserai le pied à la guilde et une fois de plus, j'allais devoir botter des fesses en masse façon punching-ball.

    Ma main tournait le dispositif servant à faire jaillir les minis jets d'eaux de la douche. Frooooiiiid ! Frooooiiiiddd ! L'eau était froide ! Raaah, j'aurais pu aller me baigner dans le fleuve près d'ici, ce qui est beaucoup mieux, mais apparemment je n'étais pas assez en forme pour marcher jusqu'à là-bas, cela aurait été un vrai parcours du combattant pour moi, une aventure épique d'un homme essayant d'atteindre la rive pour se laver, un fort-boyard du pauvre j'imagine. Mais bon, c'est après tous ces évènements, qu'enfin j'étais en phase de rejoindre le QG, pour y glander sans réel but précis. Je marchais sur la route, en pente, sans vraiment penser à quoi que ce soit, j'avais l'esprit libre et on pouvait également distinguer le fait, que j'avais un pansement sur le front, dû à la bosse que je m'étais faite en pénétrant dans ma baignoire. Mais, je ne m'attendais pas à une chose. Sur le moment, je pensais à une illusion, une hallucination, mais je doutais fortement de la véracité de tout ça... je venais de voir du coin de l'oeil, une silhouette familière, une crinière blonde en pique, des yeux teintés de pupilles rouges... Dio ?! Non, ce n'était pas possible, il n'aurait jamais pu me retrouver, j'avais changé mon identité et je n'ai encore jamais voyagé au-delà des frontières de la ville, comment était-ce possible ? Je remuais la tête, afin d'y voir plus clair, mais son ombre avait disparu, il n'était plus là. Était-ce un rêve ? Je doutais fortement.

    Dans le QG, l'ambiance était festive, comme tous les jours. Mais moi, j'étais restreint dans mon coin, les pieds sur terre, mais l'esprit tout ailleurs. Je me devais de réagir, de faire quelque chose, je voulais en avoir le coeur net. Je voulais mener l'enquête, tel Sherlock Holmes dans ses plus belles aventures, je voulais découvrir l'unique vérité, m'avait-il vraiment retrouvé, après toutes ses années où je n'ai cessé de penser à m'effacer sa présence de la tête, ainsi que mon passé ? Je ne voulais absolument pas que tout ça débarque aux oreilles de Fairy Tail, j'avais donc pris la décision de résoudre ça tout seul. Une fois de plus, un voyage m'attendait, ainsi qu'une longue investigation, pour voir ce que cachent ces récents évènements. J'avais donc dans l'idée, de retourner sur mes pas, sur la terre de ma famille et y surveiller de loin leurs agissements, pour m'enrichir l'esprit de découverte à leur sujet, voir si l'on me surveille, si l'on m'a réellement retrouvé ou non. Tout ça était bizarre, rien n'allait correctement, rien ne se passait comme je le voulais dans cette foutue vie !


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