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 L'arrivée d'un garçon enthousiaste.

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L'arrivée d'un garçon enthousiaste. Vide
MessageSujet: L'arrivée d'un garçon enthousiaste.   L'arrivée d'un garçon enthousiaste. Icon_minitimeDim 10 Nov - 22:28

Norfleet. Dageki la voyait, maintenant. La ville indiqué par son maître était enfin en vue, après tant d’épreuves.

Dageki marchait seul, car Hibari, le mage l’ayant aidé à retrouver son chemin, avait pris une route différente. Mais grâce à lui, la ville fut facilement trouvable ; Dageki espérait le revoir un jour, pour le remercier comme il se doit. Mais pour l’heure, il devait arriver en ville. Il marchait d’un pas tranquille car il réfléchissait à ce qu’il ferait une fois en ville. Vivra-t-il des travaux proposés par les habitants ? Se mariera-t-il ? Hibari faisait partie d’une Guilde appelée Fairy Tail. Dageki avait entendu parler des guildes à travers quelques livres. Il s’agissait de gens qui s’entraidaient sur des missions, qui vivaient selon le code de la Guilde et qui formaient une sorte de famille. Ils maîtrisaient tous la magie, ce qui fait que Dageki pourrait espérer entrer dans l’une d’elle. Augmentant sa vitesse de marche, il franchit les portes de la ville avant Midi.

A peine après avoir franchi l’entrée de la ville, il fut assailli par un bruit assourdissant. Il se boucha les oreilles et attendit que son ouïe fut adaptée. Pour lui, la vie qu’il menait avant n’était remplie que de silence propice à la méditation et à l’entrainement. Mais la ville, avec les habitants, les cris des enfants et des vendeurs, l’odeur d’une pièce de viande en train de griller provenant d’une maison voisine, les habits hétérogènes des passants faisaient que Dageki se retrouva cloué sur place, une joie immense débordant de son cœur. Il avait réussi ! Il y était parvenue, il avait voyagé jusqu’à une ville seul ! Sentant que ses oreilles étaient moins douloureuses, il s’avança doucement, un pied après l’autre, dans la foule de gens rentrants chez elles pour manger un repas en famille ou au contraire partir manger dans une auberge.  L’odeur commençait d’ailleurs à chatouiller les narines du garçon qui ressentait les effets de la faim. Il se dirigea donc vers une auberge avoisinante pour se restaurer.

Quand il entra, les clients le regardèrent brièvement comme s’ils le jugeaient, puis ils retournèrent rapidement à la conversation qu’ils venaient de quitter. Dageki marcha en direction du comptoir où l’aubergiste était en train de discuter avec quelqu’un en riant fort. Derrière le comptoir, des affiches étaient collées. Certaines étaient des annonces, d’autres des papiers montrant des actualités plus ou moins vieilles relatives à la ville. Une seule, cependant, attira l’attention du jeune homme. Un drôle de dessin était imprimé et seulement quelques mots étaient marqués, mais il était trop loin pour les lire. Quand il arriva à sa portée, le garçon demanda :

« B-b-bonjour. Je pourrais demander à manger s’il vous plait monsieur ? »

Il acheva sa phrase par une courbure à 90° vers l'avant de son corps, attendant la réponse de l’aubergiste. L’adulte le regarda, les yeux écarquillés puis éclata de rire. C’est sûr, il avait rarement rencontré une personne aussi étrange !  Continuant à rire, il répondit qu’il n’avait pas besoin de s’incliner mais juste besoin d’argent. Dageki s’empressa de fouiller son sac en crachant excuses sur excuses, ne sachant comment agir. Il avait remarqué il y a plusieurs jours que dans son sac, il y avait une bourse en soie douce mais solide, fermés par un cordon, qui contenait quelques pièces. Il sortit celles en or, mais ignorait s’il avait assez pour un repas. Le tavernier compta rapidement les pièces quand une main rapide tenta de prendre les pièces posées sur le comptoir.

Seulement voilà, la main passa à quelques centimètres de Dageki, qui frappa.

Il saisit la main, tira et donna un coude de coude dans le nez de son pickpocket. Profitant de l’étourdissement du voleur, il plia légèrement ses jambes et lui faucha les siennes d’un coup sec. Le voleur tomba et commença à l’insulter, sans pouvoir rien faire d’autres. Tous les clients s’arrêtent en plein mouvement pour observer la scène. Dageki lui, ne savait quoi faire. Il commença à s’incliner à tout-va pour s’excuser de son comportement quand le voleur se redressa pour filer de l’auberge en boitillant légèrement et en se tenant son nez ensanglanté avec sa main gauche. L’aubergiste frappa dans ses mains et les gens reprirent peu à peu leurs activités, avec moins d’ardeur cependant. Le garçon ne savait pas quoi faire, il était comme bloqué. Il avait bien agi ? Ou pas ? Il aurait dû s’excuser auprès de l’homme ? Ruminant ses pensées, il n’avait pas remarqué que l’aubergiste le regardait avec attention. Il revint des cuisines, chargé d’un énorme morceau de viande ruisselant de jus. L’odeur dégagée réveilla le ventre de Dageki qui se mit à grogner violemment. L’aubergiste eut un sourire :

« T’as faim, mon gars ? »

« Oui monsieur. »

« Pas de monsieur, appelle-moi Gurt, comme tous le monde. La pièce de viande que tu voit est à toi, à la fois pour te remercier pout avoir corriger ce voleur de malheur et aussi comme paiement pour un travail que je souhaite te confier. Tu me suis ? »


« Pas vraiment monsieur Gurt. Je dois taper des voleurs ? »


« T’es un marrant toi ! T’en fais pas, tout ce que tu as à faire, s’est de livrer ce bon de commande chez un client en ville, un client important. Il s’agit d’un bon de commande, qui permet à mon client de se fournir chez moi pour un certain prix. Mais mon client est plutôt discret, ce qui fait qu’il ne met jamais son nom sur le bon. Je te propose de l’amener chez ce monsieur en empêchant quiconque de le voler. Vu tes coups, t’auras pas de problème pour ce qui est d’un risque d’affrontement. Tu veux bien me livrer ce bon de commande ? »

Dageki n’hésita pas une seconde et accepta la requête de l’aubergiste. Non seulement il aurait droit à un repas gratuit, mais en plus il gagnait la confiance du patron de l’auberge. Il engloutit son steak avec une telle vitesse que les clients rirent en le voyant manger ainsi. Finalement, la vie dans une ville ne semblait pas si difficile que ça. Il suffisait de taper des méchants pour pouvoir manger gratuitement ! Mais une fois la viande avalée, le garçon récupéra le bout de papier et le glissa dans la poche avant de sa veste. Il se faufila à travers les clients pour finalement sortir de l’auberge. Il y avait moins de foule qu’avant, ce qui rendit la progression de Dageki facile. Il demanda la direction-donnée par le patron- à un garde pour trouver son chemin, et après quelques courbettes, marcha un peu pour ensuite tourner à droite et à gauche avant de finalement trouver une bâtisse correspondant à la description du patron. Un magnifique bâtiment trônait devant lui : étalé sur plus de 2 fois la longueur d’une maison de grande taille, le bâtiment semblait aussi comporter 2 étages ainsi qu’une sorte de dortoir un peu plus à droite par rapport à l’entrée. Mais le plus marquant fut le dessin qui était représenté sur une bande de tissu attaché sur le toit. Le symbole était le même que celui aperçu à l’affiche de l’auberge, ce qui accentua la curiosité de Dageki. Il vit que la porte était grande ouverte et décida d’entrer.

A l’intérieur, des gens discutaient dans un coin de ce qui ressemblait à une petite auberge. Dans le coin opposé se trouvait un immense panneau remplit de papiers punaisées. A la droite de ce tableau se trouvait une liste de mots, dont certains étaient barrés avec un feutre noir, ce qui bloquait la lecture. Dageki entra doucement et ne sachant où aller, décida de se diriger vers le comptoir où une jeune fille et un garçon rigolaient entre eux :

« Heu, je…j’m’excuse mais c’est bien ici que je dois donner le bon de commande de monsieur Gurt ? » Fit Dageki, penaud.

La jeune fille se tourna vers lui avec un sourire plutôt amusé en constatant la dégaine du garçon. Elle le vit déplier le papier et poussa un petit soupir de soulagement.

« C’est le bon de commande de l’auberge ? Merci de l’avoir livré sans problèmes, il faut dire que le fait de refuser de signer le bon permet à tous le monde de le prendre, mais Gurt trouve toujours moyen de nous le faire passer. Encore merci. »

Elle prit le papier des mains et apposa un tampon qui rayonna légèrement avant de s’arrêter. Elle donna le papier au garçon avec qui elle discutait qui se leva et parti vers un escalier. Dageki n’avait regardé que d’un œil le trajet du papier. Il regardait le tampon que la jeune fille rangea sous le comptoir. Elle le remarqua et lui demanda s’il y avait un problème. Quand le jeune homme lui demanda si ce qu’elle avait fait était de la magie, elle semblait plutôt secouée :

« Bien sûr que j’ai utilisée de la magie. Pour nous, rien de plus normal. »

« Pour « vous » ? Où je suis ici ? »


« Ne me dis pas que Gurt ne t’as pas dit où tu te rendais ?! Hahahahahaha… »


Éclatant d’un rire cristallin, elle s’attendait à ce que Dageki rie aussi, mais il ne ria pas. Continuant à rire légèrement, elle lui dit :

« Tu ne sais vraiment pas où tu es ? Et bien sache que tu te trouve au QG de la guilde Amnésia. »

Ainsi, le drôle de dessin était tout simplement un emblème de guilde ! Quel idiot, il n’avait pas fait le rapprochement ! Intrigué, il demanda :

« Pourquoi monsieur Gurt me l’a pas dit ? »


« Il devait pensé que tu savais qui nous étions. Il faut dire que nous n’aimons pas vraiment que notre nom soit crié sous les toits, nous préférons être discrets. Non pas que nous agissions illégalement, s’empressa-t-elle de rajouter sous le regard intrigué de Dageki, mais on n’est pas vraiment une guilde indépendantes sans pour autant être rattaché au Conseil de la Magie. Tu vois, on considère que le Conseil ne mérite pas de nous donner le moindre petit ordre. Ce qui fait qu’il n’a aucune juridiction sur notre guilde. Néanmoins, nous aidons la population en remplissant les requêtes que tu vois affichée sur le tableau. »


« Et les mots à droite, pourquoi ils sont barrés ? »

« Comme nous n’agissons pas avec le Conseil de la Magie, le Pacte de Non-Agression envers une autre guilde ne s’applique pas. Les noms barrés sont tous des noms de Guildes Clandestines que des mages de la guilde ont détruites au cours de missions. Nous avons aussi…»


Dageki écoutait les mots avec attention. Il ne comprenait pas trop le fait de refuser le droit aux guildes gentilles de taper les guildes de méchants, ce qui fait qu’il commençait à apprécier cet endroit. Et puis, ils aidaient les gens, comme les autres guildes, ils étaient donc des gentils. Quand la jeune fille termina son discours, Dageki avait les yeux remplient d’étoiles. Il adorait cette guilde, il avait vraiment envie d’y rentrer, même s’il n’avait pas tout compris au sujet du Conseil remplit de corrompue et autres paroles dans le genre, mais il avait compris l’idée principale. Il demanda si la Guilde recrutait et la jeune fille lui dit qu’il fallait être mage et réussir un test d’entrer qui peut être encadré par un membre de la guilde. Le garçon commença à frissonner. Il n’avait pas peur de travailler avec quelqu’un, mais le fait de passer le test faisait naître un léger sentiment de peur. Il accepta de s’y plier afin de pouvoir entrer dans cette guilde qui lui permettrait de taper des méchants sans avoir de problèmes.
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