Nom : Khan
Prénom : Idriss
Age : 21
Sexe : F
Groupe : Amnesia
Classe : Mental et esprit
Magie : « Manipulation de l'âme ». Certains peuvent manipuler l'âme des autres. Moi aussi. Cependant, je manipule également et surtout la mienne. Je suis capable de dissocier mon âme de mon corps, de transférer mon âme dans un autre corps, de façon momentanée (cf le pouvoir de Ino dans Naruto) ou permanente, pour en prendre le contrôle. Je peux animer un autre corps à distance, en ayant dupliqué, ou plutôt mis en partage mon âme (cf le pouvoir de Pain dans Naruto). Je suis capable d'infiltrer la mémoire de mes ennemis pour lire leur passé. Un jour peut-être arriverai-je à y glisser des faux souvenirs ? Je peux projeter une forme astrale de moi-même, et je suis empathe, lisant l'aura des gens, leur émotion. Cela fait de moi une parfaite espionne, mais me rend vulnérable à la magie Seith, ce qui est ironique, puisque c'est ma propre magie...

Physique :
Ahah, quelle question piège. Je suis plus ou moins capable de changer de corps, donc j'ai à peu près l'apparence de qui je veux. Je peux même devenir un homme, si je le désire (et si je peux...).
Je suppose que vous voulez que je vous parle de mon corps véritable, celui avec lequel je suis née ? Bien, si cela vous fait plaisir.
Sachez que si je ne suis pas laide, je ne suis pas belle pour autant – sauf si je passe des heures à me pomponner. Je suis en somme toute banale. Vous me croiseriez dans la rue, me jugeriez peut-être mignonne selon vos goûts, et n'oublieriez tout aussi vite. Hé oui, je suis affreusement normale. Mais j'aime beaucoup ce que je vois – parfois – dans le miroir quand je me lève le matin, donc je ne me plains pas.

Mes yeux sont peut-être ce qu'il y a de plus remarquable chez moi. Ils sont bleus foncés, presque gris à la lumière, et virant au noir dans la pénombre. Mais encore une fois, ce n'est pas teinte rare. Mais j'aime bien leur forme légèrement en amande et ourlée de cils suffisamment fournis à mon bonheur.

Après, comme j'ai dit. Rien de particulier. 169 centimètres pour 63 kilogrammes, j'ai des formes de jeune femme que j'assume, des muscles et, je l'avoue, quelques rondeurs. Mes cuisses sont épaisses, et dès que j'arrête de m'entraîner, mon ventre se distend. Il faut dire que je suis gourmande.
J'ai les cheveux noirs allant jusqu'au milieu du dos, que je laisse généralement flotter derrière moi. Plutôt fins et légers, ils s'échappent dès que je les tresse, alors j'ai décidé de ne pas perdre mon temps à les discipliner. Je les brosse souvent, mais je ne m'occupe pas d'eux aussi bien que je le devrais. Et puis, à être tout le temps libres, ils s'accrochent souvent et je tire dessus. Non, je ne suis pas quelqu'un de très, très précieux... Mes ongles sont propres, coupés, mais rarement vernis. Tout aussi exceptionnelles, les fois où je me maquille et où je suis « bien habillée ». Non que j'aille en haillon ou que je n'apprécie pas les belles choses. Il est juste plus pratique pour moi de passer mes hautes bottes en cuissardes de peau, ma combinaison body-short, mon manteau noir à reflets rouges, mes gants et mon boléro de cuir renforcé, avec ses protections. Être aventurière, je veux bien, mais pas la peine de se compliquer encore plus la vie avec des talons aiguilles...

Je n'ai aucun signe distinctif, à part mes oreilles percées, comme tant d'autres. Aucun tatouage ou cicatrice particulière. Car oui si j'ai des traces de mes combats, de fines entailles devenues blanches, se confondant avec ma peau, en fait, rien ne me différencierait vraiment d'un autre corps.
Même vivante, je suis passe-partout. Une démarche vive et souple, mais qui n'a rien de spécialement de panthère, velours ou princesse, ou tout autre adjectif. A la rigueur, j'accepterais décidée et montrant une certaine aisance à manipuler l'épée qui pend à mes côtés.

Oui, un épéiste pourrait s'attarder sur moi. Je ne suis qu'une novice, une amateur, qui pratique l'art de la lame par nécessité, et non par plaisir ou recherche du summum. Je sais me défendre, mais face à un connaisseur, tel un garde runique, je me ferais désarmée rapidement. Par contre, je peux me mesurer à des bandits ou un autre mage, palliant ainsi le manque offensif de ma magie. D'ailleurs, je ne « fais » pas mage... Pour cause, et pour le coup, je m'attache à ne pas afficher publiquement le moindre indice sur ma naturel réelle. Aux yeux de tous, je ne suis qu'une honnête marchande de bijoux itinérante...

Caractère :
Hum, à bien y réfléchir, je pourrais attirer votre attention par mes mimiques. Je roule des yeux et fais la moue assez facilement. Après, sont-elles sincères, mes mimiques ? Héhé, je suis une menteuse invétérée. Quoi, cela vous choque ? Qu'attendez-vous d'une personne capable de changer de corps ? De l'humilité ? De la naïveté ? Non, je ne suis pas une gentille fille. Ça ne veut pas dire que je suis méchante. Juste... en zone trouble. Menteuse donc et aussi manipulatrice, soupe au lait bien que généralement souriante, sarcastique, prompte à juger, moqueuse, hypocrite et de mauvaise foi. En dépit de cette longue liste, je suis quelqu'un de facile à vivre, puisque je connais mes défauts et je sais parfaitement où se trouvent mes limites. Contrairement aux autres qui présentent un visage angélique, je suis une personne vivante, pas un portrait sur papier, avec une âme et tout ce que cela sous-entend en termes d'imperfections. Ce n'est que par mes défauts qu'on voit mes qualités : minutieuse et responsable, avec un sens de l'honneur inébranlable (il faut simplement comprendre que je n'ai pas le même concept que certains paladins en armure brillante), discrète, ponctuelle....

Je porte sur la vie un regard neutre, sans être une ébahie ravie, je ne suis pas une sanguinaire brutale. Je suis par ailleurs psychologiquement très stable, sans aucun traumatisme qui me donnerait je-ne-sais-quel prétexte pour justifier des travers aussi horribles que clichés. Non je n'ai pas de voix dans ma tête, et je n'ai pas de maladie honteuse, et je ne rêve pas de sacrifier des chatons sur des autels de magie noire.
Tenez, pour preuve : je hais la magie noire. Bon je ne porte pas la magie « blanche » dans mon cœur. Mais j'ai un système de référence et de morale. Si si, je vous l'assure.

Passées ces considérations métaphysiques, je suis une personne très terre à terre. J'aime voyager, j'aime fabriquer et porter des bijoux et rencontrer des gens (surtout s'ils sont riches), j'aime me blottir au coin du feu en hiver avec un thé et une part de gâteau, et flâner près des lacs en été, avec une petite glace. J'aime prendre un bon bain après avoir crapahuter dans les mines pour chercher des gemmes, et j'aime la sensation du vent sur mon visage. J'ai apprécié le temps passé avec ma famille, lorsqu'ils étaient encore vivants. Parfois, leurs souvenirs me plongent dans une grande mélancolie, mais comme je sais qu'il n'y a rien que je puisse faire, autant faire contre mauvaise fortune, bon cœur...

Histoire :
Je suppose que tout a commencé avec ma famille.

Mon père... Je ne sais pas qui il est, je ne l'ai jamais vu, et je ne connais pas son nom. Ce qui est de bonne guerre, vu qu'il ignore tout de mon existence, et c'est tout aussi bien.
Ma mère... ma mère était une aventurière, comme moi, mais avec le goût du combat. En dépit des objections de son père, elle était devenue mercenaire, escortant généralement les marchands à travers Fiore. Ce fut ainsi qu'elle rencontra mon géniteur. Si j'ai bien su additionner les quelques indices glanés ici et là, ils se rencontrèrent, s'aimèrent le temps de quelques nuits, puis il se montra un grossier personnage, marié de surcoût. Ma mère le laissa tomber et rentra chez elle pleurer un homme sur lequel elle avait « flashé »... avant de se rendre compte qu'elle était enceinte.

On pourrait croire que grandir sans père aurait eu un impact sur moi. Il n'en fut rien. Je fus aimée par ma mère, et confiée à mes grands-parents, puisqu'elle continuait ses activités de mercenaires, mais sur des distances moins grandes pour pouvoir rentrer régulièrement me voir. Entourée d'amour, je grandis tranquillement, sans aucun souci. Mon grand-père était joaillier et entreprit de me former à son métier, en lieu et place de ma mère. J'aime les pierres précieuses et les métaux dits nobles. Je dois avoir du sang de dragon en moi... J'ai toujours trouvé fascinants les reflets capturés par les prismes taillés, la façon dont on pouvait faire naître un objet avec nos doigts et le bonheur (ou jalousie) qu'on pouvait provoquer chez autrui. Si ça, ce n'est pas une sorte de magie...

La magie, justement. J'y suis venue assez tard, vers mes seize ans. Après tout, j'avais déjà un métier en vue, et une carrière toute tracée : reprendre la boutique de mon vieux Pops. Durant mes temps libres, je m'entraînais au maniement de l'épée avec ma mère, bretteuse accomplie. Ce n'était pas idiot pour une bijoutière que de savoir se protéger. Surtout que je commençais à voyager, accompagnée par d'autres marchands, pour rechercher des gemmes et autres matériaux pour le compte de Pops, histoire de m'aguérir, de voir du pays et de me forger mon caractère.
On aurait pu croire que c'était durant un de ces voyages qu'il m'arriva une péripétie impliquant un mage qui me sauva d'un danger mortel, et qu'éperdue de reconnaissance et émerveillée par son art, je m'étais faite son discipline. Hé bien non. Je vous l'avais dit, je suis quelqu'un de bien banal, presque ennuyeux.

Tout arriva dans la boutique, à Oshibana. Un mage entra chez nous, cherchant des pierres taillées mais non serties pour sa magie. Alors que Pops lui montrait son stock, le mage se tourna vers moi, me regarda intensément et me dit un truc du genre « tu as du potentiel, toi. Tu devrais te trouver un maître. » Et il partit après avoir payé ses achats.
Tout cela manque de dramatique, j'en conviens. Au mieux, cela avait piqué ma curiosité. Je savais ce qu'était la magie. Après tout, n'importe qui pouvait étudier les arcanes mystiques et pour peu qu'on y mit du sien, n'importe qui pouvait devenir mage. Après, devenir un grand mage, ça...
Etant du genre à ne pas refuser un défi, et désireuse de savoir ce qu'était mon potentiel, encouragée par ma famille, je suivis le conseil de ce mage. Ce ne fut pas difficile d'embaucher un maître de magie qui m'appris l'art de la concentration, celui de la méditation et comment utiliser l'énergie en moi, celle autour du monde et en gros, les bases.
Vint le moment de choisir ma spécialisation. Je fus tentée d'apprendre le réarmement, tout comme la magie runique me fit de l'oeil. N'étant décidée sur rien, je laissais tomber le sujet. Je voulais devenir joaillière, j'étais encore jeune, je n'avais aucun besoin de la magie, et je pratiquais plus en dilettante qu'autre chose.
Par contre, il me trottait dans la tête, de façon plus ou moins inconsciente, que la magie pourrait m'aider à retrouver mon père. Non que j'en éprouvasse une nécessité poignante. Juste... une grande curiosité, savoir son nom et son visage, si nous nous ressemblions physiquement, notamment au niveau de mes yeux qui ne me venaient pas du sang maternel.

Le temps passa et arriva ce drame. Ah oui, j'ai dit que je n'étais pas traumatisée, mais cela ne veut pas dire que je n'ai pas vécu des choses dures. Uniquement que je ne les ai pas laissées me détruire. Que j'ai surpassé ces épreuves...
Maman perdit la vie, comme ça, en une nuit... en une heure. Des mages noirs attaquèrent Oshibana, et Maman tomba en tentant de protéger la ville, prise dans un incendie, sans se rendre compte que ces flammes-là n'étaient pas normales. Une partie des coupables furent arrêtés par les Chevaliers du Conseil de la Magie, jugés et jetés en prison, mais quand Pops leur demanda réparation pour le meurtre de sa fille, ils se montrèrent désagréables et insinuèrent qu'elle avait mérité ce qui lui était arrivé, à se mêler des histoires de magiciens et à vouloir jouer les héros. Grand-Père en eut le cœur brisé.... Grand-mère... elle ne vécut pas longtemps après ça, et bientôt, il ne restait plus que nous deux, dans la joaillerie Khan.

Ce fut là que je me plongeais dans la magie, à la recherche d'un moyen de me venger.... me venger des mages noirs, mais aussi de ces prétendus mages blancs. A cette époque, je haïssais la magie de tout mon être. Ma colère et ma douleur débordaient de moi, comme des vagues d'aura noires, comme des tentacules qui s'infiltraient partout et pervertissaient tout ce qu'elles touchaient.
Et je découvris la Seith Magic. Presque par hasard, en fait. Une nuit, alors que je me retournais dans mon lit à la recherche du sommeil, mon esprit s'échappa. Littéralement parlant. Cette première projection astrale, totalement involontaire, marqua un tournant dans ma vie.
En effet, dans ma répulsion pour la magie, je ne me voyais justement pas la pratiquer, si ce n'était pour la retourner contre tous ces « mages ». Combattre le feu par le feu, détruire les criminels au prix de ma propre âme. Oui, j'étais prête à me damner pour tuer ces mages qui n'avaient été qu'arrêtés et sûrement – peut-être – pourrissaient en prison.

Mon grand-père, quand il appris la nature de mes pensées, s'interposa. Il refusait de me perdre, alors qu'il avait tant besoin de moi. Il comprenait mon désir de vengeance, ma volonté d'agir, de changer la position des « simples humains » vis à vis de la toute puissances des mages, mais il ne pouvait pas me laisser me détruire. Ce fut ensemble que nous explorâmes mes capacités magiques.
A dix-huit ans, j'étais suffisamment aguerrie pour repartir sur les routes. Cela me désolait de laisser mon Pops tout seul, et encore plus de ne pas tenir la boutique à ses côtés, mais il me dit que chacun avait un devoir à remplir, et que le mien m'envoyait loin des murs de « la maison ».
Je recommençais mes activités de marchande itinérante, toujours accompagnée par d'autres commerçants, mais désormais, je laissais mes oreilles traîner ici et là, et plus d'une fois, je me servis de mes pouvoirs pour attraper ou dénoncer des mages, ou tout simplement leur voler leurs artefacts magiques, les rendant fou furieux à défaut de les empêcher de pratiquer leur sorcellerie.

Quelque temps après cela, je fus contactée par Amnésia. Comment avait-il appris mon existence, ce Monsieur Keigo ? Aucune idée. Ce n'était que la première fois que je m'étonnerais. Avec l'accord de Pops, je m'engageais. Ne pas être seule, lutter avec des camarades partageant mon point de vue... Ensemble nous pourrons faire bouger les choses...

[HRP : je reste floue sur comment Idriss a été recrutée et ses débuts dans la guilde pour ne pas me bloquer des possibilités de RP en FB]



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